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I semaine de Carême – Jeudi

Le Seigneur nous écoute toujours

De tout mon cœur, Seigneur, je te rends grâce : tu as entendu les paroles de ma bouche. Je te chante en présence des anges, vers ton temple sacré, je me prosterne. Je rends grâce à ton nom pour ton amour et ta vérité, car tu élèves, au-dessus de tout, ton nom et ta parole. Le jour où tu répondis à mon appel, tu fis grandir en mon âme la force ….Si je marche au milieu des angoisses, tu me fais vivre, ta main s’abat sur mes ennemis en colère. Ta droite me rend vainqueur. Le Seigneur fait tout pour moi ! Seigneur, éternel est ton amour : n’arrête pas l’œuvre de tes mains. Ps 137

« De tout mon cœur, Seigneur, je te rends grâce : tu as entendu les paroles de ma bouche. »  En méditant ce psaume, plusieurs circonstances dans lesquelles le Seigneur ou la Sainte Vierge Marie ont exaucés ma prière me reviennent à l’esprit. Toutefois celles dont je me souviens ne représentent qu’une goutte par rapport au nombre de fois où ceci s’est produit. La fois qui remonte le plus loin dans le passé fait partie de mon enfance. À ce moment-là j’étais vraiment un petit vaurien et tous les jours je faisais des bêtises. Dès que mon père l’apprenait, il ne manquait pas de passer ce qu’il appelait un « bon savon », car à ce temps là les méthodes d’éducation étaient bien plus expéditives qu’elles ne le sont aujourd’hui. Un soir, après en avoir fait une bien plus grave que d’habitude et qu’on avait tout de suite rapporté à mon père, en montant les marches avant de rentrer à la maison j’ai prié ainsi : « Vierge Sainte, aide-moi, car ce soir je prends une belle volée. » Après avoir sonné mon père vint m’ouvrir : « Lave toi les mains –  me dit-il  –  et viens à table car la soupe se refroidit. »

Après cet événement dont je me souviens parfaitement même s’il remonte assez loin dans le passé, la liste des prières adressées au Seigneur et exaucées est vraiment trop longue à rédiger et risque toujours de n’être pas exhaustive. Les circonstances sont très disparates : les bancs de l’école, les examens universitaires, le travail, les maladies, les enfants avec leurs problèmes, les amis en difficulté, les budgets des familles. À part celles qui sont toutes très sérieuses, j’aime aussi me souvenir des demandes futiles exaucées que j’appelle les « bonbons du Seigneur » : trouver une place pour garer la voiture quand c’est impossible, un but qui n’arrive pas pendant un match de foot ou avoir oublié où on a mis ses clefs de la voiture. Ce sont là, toutefois, des événements du passé alors que le Seigneur est le « vivant » et il est aussi à l’œuvre aujourd’hui. Voilà pourquoi je suis sûr qu’il exaucera la prière que je viens de faire à l’instant, car « le jour où tu répondis à mon appel, tu fis grandir en mon âme la force … Seigneur, éternel est ton amour : n’arrête pas l’œuvre de tes mains. »

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