FRFS096

IV Dimanche du Temps Ordinaire

Eduquer les jeunes à la chasteté 

J’aimerais vous voir libres de tout souci. Celui qui n’est pas marié a le souci des affaires du Seigneur, il cherche comment plaire au Seigneur. Celui qui est marié a le souci des affaires de cette vie, il cherche comment plaire à sa femme, et il se trouve divisé.  La femme sans mari, ou celle qui reste vierge, a le souci des affaires du Seigneur ; elle veut lui consacrer son corps et son esprit. Celle qui est mariée a le souci des affaires de cette vie, elle cherche comment plaire à son mari. En disant cela, c’est votre intérêt à vous que je cherche ; je ne veux pas vous prendre au piège, mais vous proposer ce qui est bien, pour que vous soyez attachés au Seigneur sans partage. 1 Co 7,32-35

Dans le passage d’aujourd’hui Paul nous parle de la virginité comme d’un choix de vie pour pouvoir appartenir complètement au Seigneur, âme et corps. Même si, de nos jours, dans les opinions et dans les faits une certaine partie du clergé conteste fermement ce choix que l’Église réserve aux consacrés, nous entrons dans cette diatribe seulement pour affirmer que les meilleurs prêtres que nous avons connus sont restés à l’écart du débat. Cependant, nous aimerions dire deux mots sur la virginité comme phase de maturation et de préparation au mariage. C’est un thème qui concerne surtout les jeunes.

Il y a quelques jours, pendant que je voyageais en train de Milan à Saronno, assise devant moi une jeune fille adolescente confiait à son amie avec qui elle parlait au portable : “ Tu sais, je ne sors plus avec Alberto, il n’y avait aucune entente physique entre nous : j’ai une autre relation maintenant, je sors avec Enrico, celui qui l’année passée sortait avec Carla. ”. Oh tempora, oh mores ! – quels temps, quelle mœurs ! – s’exclamaient les latins quand ils se trouvaient confrontés à des situations déroutantes. Nous ne devons certainement pas revenir à la période dans laquelle les fiancés arrivaient au mariage sans avoir vécu une intimité réciproque leur permettant de se connaître du point de vue des sentiments, des idées et de l’entente physique. Mais aujourd’hui, la situation a complètement changé : le mot fiançailles a disparu, on parle de relations vécues “ more uxorio ”, qui se succèdent les unes aux autres et la virginité n’est plus considérée un bien précieux qu’on souhaite offrir pour un amour qui dure toute la vie.

La position de l’Église et la nôtre, est que la donation réciproque de deux amoureux est consentie quand ils peuvent en assumer toute la responsabilité, y compris l’accueil d’une naissance. C’est ce qui est arrivé à notre fils Marcos, qui maintenant vit à Palerme : il a pris ses propres responsabilités et il a maintenant une belle famille avec un enfant merveilleux. Pour se souvenir de son grand-père il l’a appelé Pierluigi, ma puisqu’il est brésilien il l’appelle Giginho: nous sommes sûrs qu’il sera un excellent joueur de football !

Il faut aider les jeunes à bien gérer la liberté dont ils jouissent à présent, et les seuls moyens vraiment valables que nous avons à notre disposition sont l’éducation à la prière, à la méditation de la Parole de Dieu et à la fréquentation des sacrements. 

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