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IV semaine du Temps Ordinaire – Mardi

Les trois niveaux de la foi 

Arrive un chef de synagogue, nommé Jaïre. Voyant Jésus, il tombe à ses pieds et le supplie instamment : « Ma petite fille est à toute extrémité. Viens lui imposer les mains pour qu’elle soit sauvée et qu’elle vive. » Jésus partit avec lui …. Or, une femme, qui avait des pertes de sang depuis douze ans… ayant appris ce qu’on disait de Jésus, vint par derrière dans la foule et toucha son vêtement. Car elle se disait : « Si je parviens à toucher seulement son vêtement, je serai sauvée. » A l’instant, l’hémorragie s’arrêta …. Aussitôt Jésus se rendit compte qu’une force était sortie de lui. Il se retourna dans la foule, et il demandait : « Qui a touché mes vêtements ? » …. Alors la femme, craintive et trémulante…. vint se jeter à ses pieds et lui dit toute la vérité. Mais Jésus reprit : « Ma fille, ta foi t’a sauvée. Va en paix et sois guérie de ton mal. » Comme il parlait encore, des gens arrivent de la maison de Jaïre pour annoncer à celui-ci : « Ta fille vient de mourir. A quoi bon déranger encore le Maître ? »  Jésus, surprenant ces mots, dit au chef de la synagogue : « Ne crains pas, crois seulement. » …. Puis il pénètre là où reposait la jeune fille. Il saisit la main de l’enfant, et lui dit : « Talitha koum », ce qui signifie : « Jeune fille, je te le dis, lève-toi ! » Aussitôt la jeune fille se leva et se mit à marcher – elle avait douze ans. Mc 5,21-43

Ces deux miracles accomplis par Jésus s’imbriquent l’un dans l’autre et nous montrent les trois niveaux de la foi. Le premier est le niveau du désespoir. Jaïre : « Ma petite fille est à toute extrémité. Viens lui imposer les mains pour qu’elle soit sauvée et qu’elle vive » et la femme hémorroïsse : « Si je parviens à toucher seulement son vêtement, je serai sauvée. » Le deuxième niveau est atteint après un cheminement qui commence par une guérison physique et aboutit à la foi dans le Seigneur. Jésus dit à la femme hémorroïsse : « Ma fille, ta foi t’a sauvée. Va en paix et sois guérie de ton mal. » Même si le texte ne nous le dit pas, Jaïre a lui aussi atteint ce niveau. Enfin, le troisième est le niveau de la foi en Jésus, qui a le pouvoir de vaincre même la mort. Des gens arrivent de la maison de Jaïre pour annoncer à celui-ci : « Ta fille vient de mourir », et Jésus : « Ne crains pas, crois seulement. » Quand Maria Carmela est tombée malade à cause d’une tumeur au  cerveau, les médecins nous avaient fait perdre tout espoir ; quand Anna Maria, qui était enceinte de Maria Letizia, a contracté la rubéole, ou quand tout de suite après la naissance de Gianluca elle a fait une embolie post partum, nous aussi, en proie au désespoir nous avons cru au miracle. Nous avons été exaucés par le Seigneur : maman, Maria Carmela et Maria Letizia vont bien, et il faut nous en souvenir tout le temps pour ne pas oublier que le Seigneur écoute et agit.

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